LE MAZET SAINT-VOY

Altitude moyenne : 1 000 m – Population : 1 150 habitants              NOUS  SITUER

Habité dès la préhistoire comme en témoignent divers vestiges (dolmens, menhirs, pierre à cuvette, silex de la route de Surnette), son territoire dominé par la ligne volcanique bleue du Lizieux est marqué par la culture réformée dès le XVIème siècle. Depuis cette période qui voit l’installation d’un lieu de culte protestant à St Voy grâce à l’Édit Royal d’Amboise (1563) elle reste un des hauts lieux du protestantisme. À la fin du 19ème siècle la commune changera de nom pour s’appeler Le-Mazet-St-Voy , entérinant ainsi le déplacement du chef-lieu de St-Voy au village du Mazet.

Depuis, la commune a su évoluer, réhabilitant son centre bourg qui possède tous les services essentiels, revitalisant ses commerces par l’impulsion d’une activité artisanale dynamique.

De nombreuses manifestations culturelles se déroulent tout au long de la saison touristique (foire du terroir le premier week-end d’août, expositions, sorties découvertes, concerts, conférences, …). Vous pourrez choisir de pratiquer la randonnée, le VTT, le tennis, la boule lyonnaise, la pêche en lac ou en rivière ...dans un cadre naturel préservé ou de privilégier les propositions de la saison culturelle du Calibert.

Au fil de vos balades, vous découvrirez des sites remarquables : la Halle fermière et le jardin botanique attenant, l’église de Saint-Voy (11ème S) , le manoir de Panelier où séjourna Albert Camus, les moulins du Bouchat, le pic du Lizieux culminant à 1 388 m, et de charmants villages traditionnels aux remarquables toitures de lauzes où les possibilités d’accueil sont multiples (centre de vacances de la Costette, gîtes, meublés, …).

Plus d’informations sur le site Environnement & Patrimoine du Mazet.

 

LE JARDIN BOTANIQUE

Le Jardin Botanique du Mazet-St-Voy fut créé en 1987 ; sur 1,7 hectare, il rassemble environ 400 espèces de plantes provenant de la proche région appartenant pour l’essentiel à l’étage montagnard (de 900 à 1 500 mètres d’altitude).

Dans ce jardin, les plantes n’ont pas été groupées en fonction de leurs utilisations possibles, ni non plus selon leur appartenance à telle ou telle famille botanique. Mais en revanche, nous avons tenu compte de leurs exigences concernant les conditions environnementales (sol, exposition etc…) On trouve en effet dans ce jardin plusieurs situations bien différentes ( pente sèche bien exposée, zones humides, bords des eaux, boqueteaux etc…) où ont été implantées les espèces adaptées à chacune de ces situations.

La plupart des plantes sont placées dans de petites parcelles jardinées, c’est-à-dire exemptes de plantes étrangères (baptisées alors « mauvaises herbes ») pouvant les concurrencer. Mais il y a des exceptions certaines espèces tolérant mal la « solitude » !

Là où il n’y a pas de parcelles jardinées ou non, et sur des étendues plus ou moins grandes, subsiste la végétation d’origine constituée essentiellement de Graminées (ou Poacées, les « herbes ») : ces étendues sont alors traitées soit comme un gazon, par des coupes fréquentes, soit au contraire conservées telles quelles afin de pouvoir observer le cycle complet de la végétation spontanée du lieu.

Dans les parcelles ou bien là où les plantes ont pu être individualisées, des étiquettes sont placées permettant d’identifier les espèces. Ces étiquettes portent le nom français le plus courant, puis le nom scientifique (en latin et selon la nomenclature la plus récente) et enfin la famille botanique. En bas à droite figure un numéro qui renvoie au Guide du visiteur où toutes les plantes sont mentionnées ainsi que divers renseignements utiles. On y trouve également des photos d’un certain nombre de plantes. Ce Guide du visiteur (et ses additifs et corrections) est disponible à la Halle fermière à l’entrée du jardin.

Christian Grosclaude.